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bv000008.editedEvitez les questions de techniques équestres (dressage et entraînement). Je ne suis pas Moniteur d’équitation. Mais si vous avez une difficulté avec votre cheval dans l’application de ces techniques, peut-être que cette difficulté vient d’un problème d’éducation de base de votre cheval ou de vous-même.

A partir de vos propres constatations dans le travail avec votre cheval, ou à partir de vos interrogations après lecture des autres pages de ce site, posez ici vos questions et remarques sur l’éducation du cheval: Connexion, Gestions des peurs naturelles du cheval (désensibilisation), lui parler un langage qu’il comprenne (attitude, gestes, sensibilisation aux aides).

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44 commentaires sur « Blog »

  1. Bonjour ,
    J’ai une problème avec ma jument , parque elle a tuer son fils après 3 jours de sa naissance et je ne sais pas le raison .
    est-ce que vous pouvez me réponder sur mon commentaire . et merci .

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    1. Bonjour, Khawla.
      Désolé pour votre poulain. Bien sûr, je ne connais pas la raison de cette mort. C’est plutôt rare, mais ça peut arriver dans la nature quand le petit a un grave problème de santé. Il se peut aussi qu’il s’agisse d’un accident (coup de sabot défensif sur une têtée douloureuse ou un poulain qui la chahutait un peu trop vivement à son goût), d’une maladresse (jument qui se couche sur son poulain). Mais sans précision sur la façon dont ça s’est passé (quel témoin de la scène?), on ne peut faire que des suppositions qui ne vous aident pas du tout. Ça a d’ailleurs un intérêt très limité, car ça ne fera pas revivre le poulain. Mais ça peut avoir un intérêt si vous voulez la refaire pouliner. Au fait, était-ce le 1er et quel âge a-t-elle?
      Quel est son comportement avant et depuis, c’est plutôt la question que vous devez vous poser. Est-elle naturellement agressive et pourquoi? A-t-elle pleinement confiance dans son environnement actuel et dans votre présence? A-t-elle changé de comportement à votre égard?
      Désolé de ne pouvoir vous aider plus que cela, en tout cas sans précision sur les questions que vous vous posez. Cordialement.

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  2. Bonjour Pierre,
    Meilleurs voeux pour cette nouvelle année !
    Voici quelques bonnes nouvelles de Cordula, qui se prète très bien au travail au sol. Je lui mets la selle sur le dos, lui fais faire un tour entier en pivotant sur ses antérieurs, etc. Cela m’amène à deux pistes d’amélioration pour lesquelles je bloque. Si tu en as l’occasion (pas d’urgence), tes conseils seront bienvenus.
    Tout d’abord quand je me mets sur son côté pour divers exercices (cession d’encolure par exemple), malgré que je sois progressif et léger, elle en vient assez rapidement à exprimer un mécontentement par des semblants de coups de dents dirigés vers moi. Vaut-il mieux que j’y réponde par la fermeté, ou par un changement d’approche ?
    Un tout autre sujet est la promenade. Nous partons occasionnellement sur les sentiers de campagne, elle est attentive à tout, et me suit avec nervosité parfois, mais c’est le retour le plus difficile à gérer … Son empressement à retourner à l’écurie me m’oblige à la freiner ou à la stopper fréquemment. Je suis à la recherche d’une bonne manière de la calmer.
    Tous mes remerciements pour l’intérêt que tu portes à ces messages.
    Bien à toi,
    Thierry

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    1. Bonne année à toi aussi, Thierry. Et merci de ces bonnes nouvelles de Cordula.
      Et toutes mes excuses pour avoir un peu tarder à te répondre: j’étais sur la résolution d’un bug informatique.

      Premier sujet d’inquiétude: ses menaces quand tu lui demandes de pousser son avant-main, au sol. En fait, elle montre son caractère indépendant et t’exprimant que « tu lui casses les pieds ». Pas vraiment grave, à condition que tu lui montres que ça ne t’impressionne pas: ne pas reculer devant cette menace; ce serait lui accorder le rôle de dominante et l’encourager dans ce comportement de refus. Donc, rester ferme en place en mettant un obstacle à cette menace, par exemple un coude vers ses dents menaçantes. Et si elle se butte contre ce coude, c’est excellent, car, alors elle se punit elle-même de son agressivité.Ça peut aussi se présenter à cheval avec un canasson qui veut ou fait mine de te mordre les pieds quand tu le fais travailler. Si tu maintiens ton pied en place (de préférence en botte, pas en chaussette 🙂 )et qu’il se butte les dents dans la botte, tu obtiens le même résultat d’auto-punition du mauvais comportement. Une autre façon de faire est d’avoir la rêne controlatérale fermement tenue sur une rêne en légère guirlande: en tendant son encolure vers ton pied de l’autre côté, il s’auto-punit en se buttant contre son mors (ou son licol, si tu montes en licol). Ça devrait calmer ce comportement, mais pas forcément l’arrêter complètement, selon son âge et son tempérament.

      Le 2nd sujet n’est pas éloigné. Ta description montre que votre relation s’est singulièrement améliorée. Mais Cordula reste sur la défensive et pas totalement en confiance. Du coup, elle est obéissante en promenade extérieure, mais reste nerveuse, d’autant que tes sorties n’ont pas l’air régulières ni fréquentes. Donc sa méfiance naturelle s’exprime ainsi: pas à l’aise loin de son paddock et très pressée d’y retourner, quand tu la mets dans la direction de son domaine connu et rassurant. Pas d’anomalie à cela. Ça ne peut que s’améliorer si tu augmentes la fréquence des sorties, en favorisant les allures rapides (trot allongé et petits galops) dans le sens du départ et retours toujours dans les allures calmes (pas +/- petits trots courts) dans le sens du retour. Pas de secret: pour l’obtenir de façon de plus en plus acceptée, de moins en moins conflictuelle, il faut faire … ce que tu fais, càd retour au pas et arrêts dès qu’elle veut prendre la main et rentrer au grand galop, même si, au départ, ça signifie avoir des bras++. Autre travail, à domicile, pour l’amener à accepter ton leadership et te faire de plus en plus confiance: travailler sur les désensibilisations à tout ce qui fait peur (voir les articles correspondants dans l’onglet « En savoir plus.. » ci-dessus) et l’emmener à pied et à cheval dans les endroits naturels ou artificiels (bâche, van) où elle n’aime pas aller.
      Voici ce que ton message m’inspire. J’espère que ça te donnera des pistes de travail. Si je ne suis pas clair ou que tu remarques d’autres signes qui peuvent éclairer ceux-là, n’hésite pas à me relancer.
      Amicalement. Pierre

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  3. Bonsoir, Thierry. Je recopie ici ton message du 26/06, mis à tort dans la rubrique « Massage équin ». Il fallait juste écrire un nouveau commentaire, tout en bas de la page. Et j’y réponds ensuite.

    Thierry Bayet dit :
    26 juin 2016 à 22 h 36 min
    Bonjour Pierre,
    (Il n’y avait pas de lien « Répondre » sous ton dernier message, du coup j’ai utilisé ce lien en haut de page).

    Pour capturer en douceur Cordula, j’ai trouvé des assistants : les autres chevaux en prairie me suivent gentiment dans un enclos, en y entrainant Cordula. C’est là que tout le monde a sa récompense, et que je peux approcher Cordula. Je libère ensuite les autres. A présent, dans l’enclos elle se laisse approcher et prendre tout simplement. Sans résister, et à de multiples reprises. Après une longue séance, elle en a probablement marre et commence à jouer au chat et à la souris. Il y a un seuil de tolérance à trouver et à respecter.

    Cordula est terrorisée par les pulvérisateurs. Pour mettre du répulsif mouches, c’est raté. Du coup, ma séance d’aujourd’hui consistait à le désensibiliser. Lui faire sentir la bouteille, l’agiter progressivement, puis tenter des jets dans l’air. Comme on travaille en liberté, je finis par la voir partir, puis on recommence patiemment plusieurs fois. Probablement que le progrès sera intégré pour samedi prochain. Chaque semaine m’apporte des bonnes surprises.

    Au plaisir de te lire !
    Thierry

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    1. Bonsoir, Thierry.
      Attirer Cordula en te servant des autres est une très bonne solution en attendant qu’elle te rejoigne en pâture.
      Pour les désensibilisations, il faut les faire dans la proximité. C’est pourquoi, personnellement, je ne les pratique pas en liberté, mais cheval en licol et tenu au bout de la longe. Dans l’exemple du pulvérisateur, je pulvérise à l’opposé du cheval et aussi longtemps qu’il réagit en essayant de fuir, mais je le contrôle. Et je m’arrête de pulvériser dès qu’il arrête de vouloir fuir. Ce qui arrive assez vite, car il comprend vite que sa fuite le ramène vers l’objet de sa crainte et n’empêche pas le bruit qui fait peur. Je le laisse se calmer, puis je reprends les pulvérisations en rapprochant le pulvérisateur du cheval (à 90°), à nouveau jusqu’à ce qu’il s’arrête de fuir. Nouvelle pause, puis je recommence à 30°, avec les mêmes critères. Puis je recommence en pulvérisant alternativement de chaque côté de sa tête, avec les mêmes critères toujours. Puis, je le caresse sur l’encolure, puis le dos, puis le ventre, puis en remontant vers la tête, d’abord sans pulvériser, puis en pulvérisant, et toujours avec le même critère: tu fuis, je continue; tu t’arrêtes, j’arrête immédiatement. Ce qui signifie: je retrouve du confort, si j’arrête de fuir. Généralement, à ce moment-là, tu peux pulvériser directement sur ses naseaux sans qu’il bronche, et même en te montrant qu’il aime ça.
      J’espère que cette description n’est pas trop rébarbative et qu’elle t’aidera. C’est le même principe pour toutes les désensibilisations: fouet, fanion, longe qui tourne, parapluie, chien qui aboie, appareil à moteur, j’en passe et de moins faciles à mettre en oeuvre. Même si on ne peut désensibiliser à tout, ça apprend au cheval à se référer à toi plutôt que de paniquer et de prendre la fuite.
      Amicalement. Pierre

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  4. Bonjour Monsieur Brille,
    J’adore votre site et votre blog.
    J’habite en Belgique, où j’ai un cheval agé et très craintif, ma jument Cordula, achetée il y a 4 ans pour quelques Euros seulement, dans le but de tenir compagnie à un autre cheval.
    Face à l’impossibilité de l’approcher, j’ai fait des recherches et j’ai eu la chance de faire quelques rencontres et lectures. Après un an de travail régulier, j’arrive maintenant à un excellent contact au box, un beau travail en liberté au sol dans un enclos, et même le join-up en grande prairie lorsqu’elle y est seule.
    Par contre, la situation est maintenant compliquée en prairie à cause de la présence de plusieurs autre chevaux. Je cherche le moyen de retrouver le join-up dans ces conditions, ne fut-ce que pour des raisons de sécurité ou pour ses soins (vermifuge, etc).
    Elle a bien compris que la position de confort consiste à me faire face. A ce moment je cesse toute pression. Je n’ai pas encore trouvé le moyen de la faire venir à moi, ou de m’en approcher, dans cette posture. Elle est capable de me regarder fixement immobile, pendant de très longues minutes, tandis que les autres chevaux finissent par devenir indifférents.
    Dès qu’elle quitte cette position, je m’en approche, mais une fois trop proches (5 mètres), elle s’éloigne. Le jeu recommence.
    Cette situation est cocasse. Quelle astuce pourrais-je trouver pour la rejoindre sans compromettre les acquis ?
    C’est peut-être tout simple … 🙂
    Au plaisir de vous lire !
    Bien à vous,
    Thierry
    (Belgique – Charleroi)

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    1. Bonjour, Thierry.
      Merci pour le site et pour le blog, faits par un neveu.
      Et bravo pour le travail de connexion avec un cheval d’âge et craintif. Bien sûr, c’est plus compliqué dans un troupeau, car nous ne serons jamais pris pour des congénères, qui auront toujours la préférence.
      Vous savez apparemment trouvé sa distance de sécurité à votre égard: 5 m. Je pense qu’il vaut mieux ne pas réduire cette distance de vous-même. Elle semble avoir compris que vous étiez le dominant du binôme et si vous rentrez dans sa bulle, elle s’éloigne de la vôtre très respectueusement. Peut-être au contraire vaut-il mieux alors reculer d’un pas et attendre immobile (voire assis) qu’elle fasse la démarche de venir vers vous. Vous pouvez aussi tenter de l’avoir par l’estomac (bout de carotte ou de pain dur), même si ça ne semble pas efficace avant de nombreuses tentatives. Ça signifie: je te fais un cadeau et je ne te demande rien en échange. Le problème est que vous risquez surtout d’avoir tous les autres chevaux du troupeau sur les genoux, sauf elle. Rien n’empêche d’en avoir assez pour tout le monde, d’ailleurs; à condition d’arriver à leur faire ce cadeau individuellement et dans le respect, sans qu’ils viennent fouiller dans vos poches. D’autre part, le cadeau n’est pas forcément une sucrerie. Ce peut être simplement une grattouille d’encolure à ceux qui approchent.
      Autre conseil: quand vous l’approchez, ne le faites pas directement en ligne droite vers elle (approche de prédateur), mais en zigzagant sur les côtés -voire en pas de côté- et vers son épaule (pas directement vers la tête).
      Bon! Je suppose que vous avez déjà essayé de nombreuses fois et je ne sais pas si cette réponse peut vous aider. Mais ne vous découragez pas; la création d’une relation de confiance, ça peut prendre du temps +++.
      Merci de me tenir au courant. N’hésitez pas à me relancer et à me donner des précisions sur son attitude, pour mieux comprendre ce qu’elle peut bien craindre.
      Cordialement.

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    2. Bonjour, Thierry.
      Je ne sais pas si vous avez lu ma précédente réponse. Celle-ci vient en complément. Les idées n’arrivent pas toutes en même temps.
      Dans le troupeau, Cordula a-t-elle créé des liens plus conviviaux (manger juste à côté, épouillage mutuel, se déplacer ensemble, par ex) avec un autre cheval? Si oui, celui-ci est-il plus facile d’approche, plus confiant? Si oui, pourquoi ne pas l’attraper en premier et vous servir de son intermédiaire pour prendre le contact avec Cordula? Si ça marche, quand vous êtes à côté d’elle, vous passez tranquillement le bras au-dessus de son encolure et vous libérer l’intermédiaire pour mettre le licol à Cordula. Compte tenu de ce que vous m’avez dit du travail fait depuis un an, elle ne devrait pas fuir quand vous êtes déjà au contact.
      A l’inverse, quand vous avez terminé ce que vous voulez faire avec Cordula (papouilles, soins ou autre), vous la relâchez juste à côté de ce cheval facilitateur.
      Si j’ai d’autres idées, je vous les soumettrai de même.
      Cordialement.

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      1. Bonjour Pierre,
        Oui, dès le lendemain j’ai lu attentivement votre réponse, merci !
        Je vous préparais une réponse ce soir, retour d’expérience après avoir passé une heure en prairie avec Cordula deux samedi de suite.
        Votre réponse a eu le mérite de me faire abandonner l’obsession de franchir la distance de sécurité du cheval.
        J’ai eu la magnifique surprise de pouvoir faire travailler Cordula dans un rond de longe imaginaire, en totale liberté au fond de la prairie. Après quelques essais, je parviens à lui demander le pas, le trot, et l’arrêt. Je suis parvenu à lui faire changer de sens également. Tout cela sous les yeux des autres chevaux. Elle refait le travail que nous faisions chaque semaine en hiver. Elle est attentive, c’est magique.
        En continu, je veille a orienter mon corps et mon attention sur son arrière-main, tout en l’observant.
        Parfois elle file au loin, accompagnée de la horde au grand galop, mais le travail peut reprendre aussitôt.
        Sans insister, je continue à essayer quelques approches : en regardant le sol, ou à reculons, ou de biais, rien ne fonctionne. Il ne me semble pas qu’elle aie un partenaire préféré. Si je m’assieds, ou si je recule, elle reste immobile : « tu ne m’auras pas ».
        Le meilleur cadeau, c’est quand elle a fait ses tours à environ 3 mètres de moi.
        De merveilleuses surprises m’attendent surement encore dans cette aventure. Je ne manquerai pas de vous les raconter, dès que j’aurai assez de recul pour valider les observations.
        Un tout grand merci pour vos conseils et suggestions, et pour votre intérêt tout simplement, c’est très stimulant.
        Amitiés,
        Thierry

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    3. Bonjour, Thierry.
      Je reviens sur ton 1er message pour préciser le join up, dont tu dis que tu le réussis même en pâture avec Cordula seule, mais plus depuis qu’elle est en troupeau. Le join up est une technique de Monty Roberts qui avait observé ce comportement dans une harde de mustangs sauvages, entre une dominante et un jeune cheval qui présentait un mauvais comportement (agressif) dans le troupeau. Elle commençait par le chasser du troupeau (isolement inconfortable, car non sécuritaire) et à le tenir à l’écart en le chassant à nouveau et en lui FAISANT FACE, tant qu’il essayait de revenir faire le matamore dans le troupeau. Par contre, quand il se montrait « repentant » et respectueux des autres chevaux, elle le laissait revenir dans la sécurité du troupeau, en se mettant DE PROFIL, voire EN S’ELOIGNANT TRANQUILLEMENT de son poste de surveillance.
      Or, tu dis que tu respectes son espace de sécurité (5 m), quand elle te fait face, mais que tu ne peux guère t’approcher plus. Pendant ce temps, est-ce que toi aussi tu lui fais face? Ce serait sans doute une erreur, car, dans le langage des chevaux décrit par M Roberts, c’est l’attitude que la jument dominante gardait pour maintenir le jeune malotru à distance: « Reste où tu es, sinon gare ». Je te conseillerais plutôt soit de l’attendre en te mettant de profil ou en lui tournant le dos, soit carrément de t’éloigner pour t’occuper d’autre chose, un autre cheval à câliner, une vérification de clôture, des mauvaises herbes à arracher, etc, sans plus t’occuper d’elle. J’ai fait ça une fois avec un jeune cheval qui m’avait montré beaucoup d’irrespect (prévu avec ses propriétaires). Je l’ai chassé dans un rond de longe et lui ai fait changer de directions 5-6 fois. Puis, je me suis arrêté et j’ai fait mine de ne plus m’intéresser à lui, en revenant en périphérie du rond pour discuter avec les propriétaires. Avant même que j’y sois arrivé, ils me prévenaient qu’il était tranquillement en train de me suivre, à 30 cm de mon épaule. A partir de là, j’ai pu le toucher, le caresser, puis lui demander quelques déplacements avec moi, dans le calme et le respect.
      Bien sûr, ce serait peut-être un peu plus long avec Cordula, cheval d’âge. Mais c’est une attitude qui est plus parlante pour les chevaux. A tenter. Et tu me dis ce que ça donne.
      Amicalement. Pierre

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      1. Bonjour Pierre,
        Tes explications sur le face-à-face m’ont semblées très justes. Je n’ai plus recherché cette position.
        Ce samedi, j’ai poursuivi le travail en prairie, sans arriver au contact avec le cheval. A force de la faire évoluer dans des ronds-de-longe imaginaires, nous avons fini par marcher au pas ainsi un long moment beaucoup plus proches, à 1,5 m d’écart de son postérieur. Encore hors d’atteinte. J’ai trouvé cela positif.
        La présence des autres chevaux est déterminante. Si je me désintéresse d’elle, Cordula les retrouve aussitôt.
        Pendant le travail en prairie, impossible de la tenir éloignée des autres : soit elle s’en rapproche, soit ils arrivent. C’est assez amusant parfois : on se retrouve à tourner avec un autre cheval au centre du rond. Je préfère éviter ces configurations, tout se passe bien quand les autres sont aux alentours. Ils sont calmes.
        Je pense devoir faire plus attention à ses signes de fatigue pendant le travail. Je n’ai pas observé les mâchonnements ou bâillements, mais bien des soufflements par le nez et abaissement léger de l’encolure. Il me semble que je devrais à ce moment suivre les conseils du join-up de Monty-Roberts. Je ne l’ai pas fait, en espérant obtenir des gestes plus marqués par la suite, ce qui ne s’est pas produit.
        Il reste donc en effet des pistes à explorer, tes conseils restent judicieux !
        Au plaisir de te lire,
        Thierry

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        1. Bonjour Pierre,
          Enfin parvenu à prendre Cordula en main, mais ce fut une capture (en douceur). En refermant un enclos sur les chevaux, j’ai pu l’isoler, et elle a du se résoudre.
          Une fois ce moment difficile passé, le travail avec Cordula est super.
          Au plaisir de te lire à une prochaine occasion !
          Thierry

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          1. Bonjour, Thierry.
            Je ne suis pas trop étonné que tu aies dû employer ce subterfuge, qui n’est pas négatif pour autant.N’oublions pas que Cordula est un cheval déjà âgé, qui devait avoir ses habitudes de tranquillité (et peut-être un vécu avec l’humain que j’ignore, mais qui a pu manquer de confort et d’attrait pour elle?).
            Quand tu réussis à l’isoler et à la « capturer » en douceur, tu peux la remettre en liberté dans un espace restreint (rond de longe) et refaire à plusieurs reprises la manoeuvre du join up de Monty Roberts, de façon à bien lui montrer que tu domines (que c’est toi qui la fais bouger), mais que, quand tu cesses la pression, c’est confortable et gratifiant d’être à tes côtés: repos, caresses, grattouilles d’encolure, voire petit morceau de pain dur, etc.
            Quand elle aura bien intégré cette notion de confort à côté de toi, ça devrait être plus facile de réaliser la même chose en pâture, y compris au milieu des autres.
            En tout cas, bravo pour ta persévérance dans le calme. Et merci de continuer à me tenir au courant de tes progrès. Amicalement.

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  5. J’ai fait une séance en liberté avec Osko (toujours aussi réceptif) il change de main presque seulement en entendant l’ordre change, et dans la carrière, c’est super. Il saute seul, sans dérober, et écoute super bien je suis super contente vraiment !!!

    Aujourd’hui même constat, super séance de saut avec Osko, sur un obstacle simple, des difficultés à le mettre en avant (mais c’est aussi du au fait que moi même je commence à avoir des difficultés à me mettre en avant 🙂 ) A travailler donc, dès que je peux, la régularité dans l’allure, et à l’abord de l’obstacle !

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    1. Salut, Sophie.
      Je ne résiste pas à l’impatience de réagir à cette bonne nouvelle (confirmation en fait) et à ce que m’inspire ta petite video jointe. Je ne vois pas comment l’insérer dans les commentaires du forum et c’est dommage; car elle est très parlante:

      Osko est effectivement très à l’écoute et part au galop dès que tu attires son attention dans cette intention, avant même que tu aies prononcé « Galop ». A la fin, dès que ta voix exprime une baisse d’énergie, il repasse au trot immédiatement sur la première syllabe de « Aauu trot ». Ça dénote une belle connexion, une réelle attention à ton égard. Entretemps, il garde son galop avec de très légères tendances au ralentissement (je vais y revenir) et aucune appréhension des barres ni hésitation à les sauter. Donc cet exercice est dans ses goûts; ce qui est une bonne indication pour poursuivre dans ce type de travail. Je me méfie toujours un peu des cavaliers qui choisissent une activité sans s’occuper de l’appétence de leur cheval pour celle-ci. Ici, je suis plutôt rassuré. Peut-être qu’il ne sera jamais un crack; mais au moins on ne travaille pas contre lui.

      J’en reviens au temps intermédiaire de ce galop, pendant lequel tu t’es sentie obligée de l’encourager de la voix (« Allez! Allez! » et claquements de langue). Sans doute avais-tu raison et se serait-il arrêté, si tu ne l’avais pas fait. Mais tu peux te rendre compte par toi-même que cela aboutit à une certaine lourdeur des aides, répétitives et fatigantes pour toi, et susceptibles de le lasser; ce qui se traduirait pas une moindre écoute et par la nécessité de toujours plus d’intensité dans cette aide vocale.
      Comment faire alors? A mon avis, il faut le travailler sur l’importance de tenir une allure déterminée (trot par ex, pour commencer) de lui-même, sans aide de ta part: Tu le stimules (geste, voix) jusqu’à ce qu’il soit dans cette allure, puis tu le laisses faire, y compris faire une erreur, à savoir repasser au pas ou prendre le galop. Et seulement s’il fait la bêtise, tu corriges en le stimulant dans le bon sens pour qu’il retourne à l’allure déterminée. Ainsi il va apprendre à garder de lui-même cette allure, puisqu’il se fait reprendre s’il en change. Progressivement tu devrais obtenir qu’il la garde, quand tu ne fais rien que le regarder travailler, sans bouger du centre de la carrière, sans courir derrière (et encore moins devant). Tout au plus, si tu le sens ralentir dans l’allure, peux-tu discrètement le rappeler à son travail, en lui montrant seulement la direction, sans autre stimulation tant qu’il n’a pas fait l’erreur. Ce simple geste revient à une aide d’encouragement dans la légèreté.
      Bien sûr, ce travail sur le trot est à faire dans les 3 allures; mais quand ce sera acquis dans une allure, ce sera bien plus vite et facilement installé dans les 2 autres. Comme il ne présente aucune réticence au passage des barres, tu peux associer les 2 en centrant ton attention sur la régularité de l’allure et l’allègement des aides et le laisser se débrouiller tout seul avec les barres.
      Bien sûr, les progrès de cette légèreté sont des bons précurseurs pour le travail monté et devrait faciliter celui-ci, puisque tu n’aurais plus besoin de te fixer sur sa façon de se porter en avant, mais seulement sur le réglage des foulées et le travail d’impulsion devant les barres. Mais là, on passe dans le domaine du moniteur d’équitation et j’atteins mon niveau d’incompétence.
      Porte-toi bien et fais-nous une belle pitchoune. Ce qui précède peut attendre un peu. Bise.

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  6. Salut, Vanessa.

    Réflexions à la suite de notre sortie de mardi dernier:

    Azzaro est un lusitanien de 5 ans, très costaud et en pleine adolescence un peu fofolle. Il n’est pas encore rodé à l’extérieur, ce qui le rend encore plus craintif de tout et le fait bouger de façon désordonnée et impressionnante du fait de son gabarit et de sa réactivité. Jusque là, rien que de très normal. C’est là que ton côté « tendresse » vis-à-vis de ce « gros bébé » te joue un vilain tour. Tu es un peu trop à l’écoute de ses craintes, trop attentive à ne pas le brusquer, ce pauvre chéri.
    Du coup, tu as opté pour une balade en grande partie à pied, sur un terrain bien dénivelé et avec des passages étroits, pour ne pas le brusquer. Mais, à mon avis, c’était assez dangereux, car, quand il se décidait à passer les obstacles réels ou supposés (étroits, passage du gué, descente), il le faisait plus ou moins en sautant et en te bousculant, ce qui montre que son respect de toi n’est pas encore bien établi. En cas de panique et sans aucune intention de nuire, il est fort capable de te marcher dessus si tu es devant, de te tracter dans l’obstacle si tu es derrière. Dans les 2 cas, ça peut faire très mal. Et ça n’arrangerait pas tes propres craintes de ne pas le maîtriser.
    Même réactivité à l’extérieur sur les tronçons de trajet que tu as fait à cheval, avec des nervosités fréquentes et des envies de « faire l’exercice » à toute vitesse pour en avoir plus vite fini avec ses craintes, et des rebellions (je secoue la tête, je me cabre, je veux prendre la main en fait).
    C’est là que je t’ai dit de sévir en le faisant tourner sur lui-même ou reculer (très fort, très vite et tout de suite, quand il fait la bêtise). C’est là aussi que ma réflexion immédiate a manqué d’envergure: je pense qu’il aurait fallu passer au-delà de tes craintes de non-maîtrise du bébé et avoir une attitude préventive, c’est-à-dire ne pas lui laisser le temps d’écouter ses craintes et de chercher par lui-même une solution qui ne pouvait être qu’inadéquate.
    Il avait besoin d’être rassuré et de sentir que toi, tu maîtrisais le problème. Ça n’a pas été le cas, parce que nous sommes restés au pas d’une part et que, d’autre part, pendant ce pas trop pépère pour lui, tu ne lui as pas proposé (et moi non plus, d’ailleurs) d’exercices demandant de sa part un peu d’attention, ce qui l’aurait détourné de ses craintes et de ses envies de fuites. Par ex: des variations intentionnelles d’énergie dans l’allure, des passages au petit trot, des spins et des pirouettes, des reculers et des pas latéraux (non punitifs, mais instructifs), des passages dans/sur obstacles (mares), etc, qui auraient monopolisé son attention et l’aurait centré sur tes demandes, ce qui aurait affermi ta dominance.
    Pour résumer, ce fut une balade sympa et pépère. Pour moi, surtout, au pas dans le fauteuil! Mais ce n’a pas été très formateur pour lui. Je pense vraiment qu’il faut être suffisamment à l’écoute de sa réactivité, mais ne pas l’attendre ni la subir. Il faut l’activer (lui, pas sa réactivité; il en a bien assez!) pour qu’il n’ait pas trop le temps d’écouter ses craintes et surtout pas le temps de chercher lui-même les réponses à y donner. C’est à toi de lui dire: « N’écoute pas le vent dans les feuilles. Fais-moi une épaule en dedans à la place. »
    Et ne pas rester à pied, à mon avis, même si on peut aussi le faire travailler dans ces conditions. Mais c’est trop dangereux en extérieur où sa force peut très facilement te larguer ou t’écraser.
    C’est vrai qu’il s’est plutôt calmé dans le second tronçon à pied. Mais nous étions sortis du bois et les stimulations inquiétantes étaient aussi plus éloignées de lui. Je ne crois pas qu’il se soit senti gagnant de ce nouveau passage à pied, parce que je ne crois pas que tu le gênes vraiment sur son dos: il ne cherche pas à virer son cavalier. A mon avis, il cherchait plutôt à être ailleurs (« Retour maison ») dans le premier tronçon à pied et à dépenser son énergie, quand tu étais à cheval. A voir lors des prochaines sorties.

    Maintenant, si tu as un autre point de vue et d’autres suggestions, n’hésite pas. Ça alimentera le débat et fera progresser la réflexion.
    Bise. Parler cheval

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  7. Quel plaisir ce travail en liberté ! Osko semble vraiment aimer ce mode de travail, il est d’ailleurs plus allant que monté ! Je le travaille maintenant régulièrement dans la carrière! Si la chambrière reste nécessaire pour la motivation ( et Parce que je ne peux pas encore mettre assez d’énergie dans mon corps pour le moment), Osko est vraiment à l’écoute et les changements de mains se font maintenant d’un seul geste. Il suffit presque d’amorcer le changement de main de la chambrière pour qu’il comprenne, je vois qu’il est très à l’écoute de mes gestes et de ma position. C’est un réel plaisir ! Et vraiment, j’ai la sensation qu’il prend beaucoup de plaisir lui aussi, il est joueur, mais dans le respect, et dans la carrière essaie parfois de changer de main seul, (il n’aime pas trop la main droite) mais il suffit de lui demander pour qu’il reparte à la main souhaitée !
    Pour là travail à pied, je vais tester avec le bout de la badine, voir un peu, effectivement, il se colle et semble vraiment se demander pourquoi je le pousse… Mais comme tu dis, zen le pépère ! Mais ça va venir !
    Pour ta prochaine venue, j’aimerai travailler sur des exercices à pied, passer sur une bâche, entre des sacs plastiques, proposer un parcours de choses qui font peur. Et pourquoi pas ensuite le faire à dos de nos chevaux ?

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    1. Bonsoir, Sophie.
      Merci de ces bonnes nouvelles. Je suis très heureux que vous trouviez ensemble un moyen de vous faire plaisir et de rester connectés, même si ta grossesse t’empêche +/- de monter. Tu parles d’efficacité à le faire jouer autour de toi avec la chambrière et c’est déjà très bien. Tu pourrais essayer de faire la même chose en utilisant une cravache courte, puis à mains nues, avec sans doute un peu moins d’énergie, pour qu’il tourne et change de main autour de toi, mais de plus en plus près de toi. Et l’attirer dans ta bulle pour qu’il te suive dans des déplacements variés (passages étroits, couloirs, passages de barres au sol) dans la carrière. Vérifier qu’il s’arrête bien derrière toi quand tu t’arrêtes, qu’il recule si tu recules, etc. S’il a tendance à te quitter, le faire tenu en longe sans tirer, puis en longe virtuelle, en liberté.
      Pour les déplacements d’épaule à l’appui, continue avec le manche de la badine jusqu’à ce qu’il trouve seul qu’il retrouve le confort s’il s’écarte. Puis, tu le fais avec les doigts (encolure et devant la sangle), puis tu le pousses sans le toucher en agitant les doigts vers les mêmes zones, comme si tu avais les mains mouillées et que tu voulais projeter des gouttes d’eau sur lui. En douceur pour qu’il ne fuie pas de l’autre côté. S’il le fait, tu remets licol et longe, mais tu agis comme s’ils n’étaient pas là.
      Plus tard, en te plaçant un peu plus en arrière, au niveau de la sangle, et en stimulant ou en suggérant au niveau de l’encolure et légèrement en arrière de la sangle, tu pourras obtenir du pas latéral. Même chose: s’il a tendance à te quitter ou à éviter la stimulation vers l’avant, tu le fais d’abord avec une possibilité de contrôle par licol et longe, pour y revenir en liberté plus tard.
      Tu vois, c’est bien de me donner des nouvelles; ça me donne des idées pour avancer et varier les plaisirs.
      Tout à fait d’accord pour les faire travailler sur un parcours de choses inhabituelles et « effrayantes ». Je pensais aussi à des portiques de rubans plastiques et de ballons de baudruches, des estrades, voire des estrades à bascule. A passer en longe, puis en liberté et monté. Et en avançant, en s’arrêtant sur ou sous l’obstacle, et en reculant. Si tu ne vois pas bien ce que sont ces obstacles, dis-le, je ferai des schémas que je pourrai t’envoyer par mail.
      Mais ça demande un peu de préparation et ce n’est pas du matériel que je pourrais amener. D’ailleurs, vous n’avez pas forcément besoin d’attendre que je sois là pour le tenter, même si, bien sûr, je reviendrai avec plaisir.
      Bises à partager en famille et avec toute l’équipe.

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      1. tout à fait d’accord pour les obstacles, j’en ai parlé avec Marie, elle aussi est partante !! 🙂
        Hier, travail en liberté avec un Osko toujours autant motivé, on travaillé le saut: sauter au dessus des plots qui tiennent habituellement les barres (elles sont un peu trop lourdes pour moi en ce moment) et toujours top ! je sens bien qu’il a besoin par contre je sois bien présente et énergique sinon il se déconcentre et ne fournit pas toujours les efforts demandés ! Par contre le saut : top, il écoute, et ne dérobe pas un réel plaisir !!
        Merci encore !!

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  8. Bonsoir,
    Des nouvelles de Quick maintenant.Sur le travail à pied on progresse, il est connecté, pas de soucis. On arrive à changer de main et faire des transitions, toutefois je pense que mes gestes ne sont pas assez précis alors je ne demande pas grand chose pour l instant et je m aide encore beaucoup de la voix.
    Autre point : monter dans le van. Dimanche on est allé à la mer, c était notre première tentative depuis le stage.Un grand MERCI car à l’aller il est monté du premier coup sans la moindre hésitation. Je suis tellement contente! Au retour il a posé les antérieurs sur le pont et s’est arrêté avant de passer la tête. J ai essayé de reproduire la méthode vue ensemble: dehors à côté du van je te fais bouger et quand tu commences à monter je te laisse tranquille, c est confortable, je ne tire pas et tu es libre de reculer.. Il est monté tout seul une fois que j ai poussé le bas flanc sur le côté pour ouvrir un passage plus grand. Peut être qu il faudra faire comme ça quelques temps.Globalement c est une très grande satisfaction.Merci encore et à bientôt!

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    1. Bonsoir, Céline.
      Merci de ces bonnes nouvelles.
      Ne t’inquiète pas: la précision viendra avec les répétitions des séances de travail.
      Pour le van, c’est effectivement plutôt fréquent que les chevaux hésitent à passer dans des couloirs étroits. Tu ne dis pas si, pour l’aller, le bas-flanc était écarté ou non. Mais même dans le second cas, après une journée de grands espaces, il n’avait sans doute plus envie de se sentir à l’étroit. Ca peut aussi se travailler dans le rond de longe avec une barrière (barre de saut sur 2 chandelles) parallèle à la clôture et de plus en plus proche de celle-ci. Mais je vois que de toute façon, c’est en bonne voie.
      Amicalement.

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      1. Bonsoir,
        Oui pour l’aller j avais ouvert le bas flanc. Je vais le faire systématiquement encore quelques fois. Merci pour les conseils.
        Bonne soirée.

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  9. Nouvelles de Cassandre et Baïla, d’après Sophie (04/11/2015):
    « Cassandre (Baïla), n’a pas beaucoup travaillé. Ils ont enfin trouvé l’origine des démangeaisons… elle est allergique aux acariens, et en gros à l’herbe… du coup, elle se pose des questions sur ce qu’elle va faire avec sa jument…. »

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    1. L’allergie à l’herbe, je ne connais pas. Pour un cheval, c’est pas d’bol! Bon! Je suppose qu’il s’agit d’intolérance (peut-être d’allergie vraie) à certaines herbes. Mais je ne sais pas comment on peut « trier » l’herbe qu’elle mange.
      Pour les acariens, c’est plus clair et mieux connu. Normalement, ça devrait s’atténuer en période hivernale, mais revenir aux beaux jours.
      Mais comment s’infeste-t-elle? Voie cutanée? et, donc, possibilité de traitement dermique par Derfen ou équivalent? Voie respiratoire? possibilité de nettoyer la litière ou le foin distribué?
      Dans tous les cas, l’avis du Véto est primordial, sur les possibilités de traitement et leur efficacité, et sur le maintien au travail de Baïla, qui, du fait de cette affection, est très sensible sur le plan cutané (sueur) et peut facilement être abîmée aux zones de frottement. C’est fait, bien sûr.
      Bon courage, Cassandre et tiens-nous au courant.

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      1. Bonjour!

        Alors concernant Baila, en effet elle est allergique à beaucoup de choses : acariens domestiques, culicoides (moucherons qui piquent), aux taons, aux graminées fourragères (dactyle, fétuque, ivrais et un 4ème dont j’oublie le nom : c’est en fait les pollens des graminées qu’on retrouve dans l’herbe et donc le foin), et graminées céréalières (avoine, maïs et blé). Elle va donc avoir le droit à un traitement de désensibilisation pour les acariens, taons et culicoides. Nous avons changé ses granulés, et nous l’avons passé sur de la luzerne. Mais elle s’est mise à dévorer sa paille donc elle a le droit quand même à une ration de foin… C’est très problématique mais on ne saura pas avant quelques mois si le traitement et les changements vont la soulager…
        Du coup je vais prioriser le travail à pied autre que la longe histoire de ne pas la blaser. J’ai retenté la liberté mais je n’ai jamais réussi à me faire écouter, ce qui m’a franchement démotivée… En revanche dès que je lui met un licol et une longe elle est parfaite comme d’hab… J’ai retenté le camion aussi, elle monte entièrement dedans mais elle ressort au bout de quelques secondes. Dès qu’elle sera décidée à rester dans le camion sans ressortir je passerai à l’étape suivante. Je prend mon temps.
        J’ai également travaillé sur mon manque de confiance. Ne pouvant être montée, je l’ai pas mal sortie dehors. On a travaillé les « obstacles » du quotidien (enfants qui courent dans les jardins, fête forraine sur la place du village, chien aux portails…). Des résultats positifs même si je reste encore un peu sur la réserve.

        Sinon pour Minou, le problème de respect de l’homme à proximité de la nourriture n’est pas résolu… Mais je pense qu’on ne pourra plus le changer… En revanche Pauline a testé la liberté avec lui, et elle prend son pied :D. Au point de remplacer la longe classique progressivement par de la liberté.

        Il y a donc malgré tout du positif suite à votre intervention. J’ai encore du travail à faire sur moi-même, mais ça devrait le faire :).

        Au plaisir de vous revoir aux écuries!
        Cassandre

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        1. Bonsoir, Cassandre.
          Et merci de ces nouvelles. Ne te décourage pas: Baila étant assez perturbée avec ses irritations, elle est logiquement facilement distraite et se déconnecte rapidement. Si ça marche bien en longe, continue à peaufiner le contrôle des allures, les arrêts immédiats à la demande, les éloignements et rapprochements, sortir et entrer dans ta bulle à TA demande, etc au travail en longe. En liberté, tu peux te contenter de quelques minutes de rappel de qui est le leader, en lui faisant rapidement changer de direction à plusieurs reprises. Tu pourras sans doute reprendre le même travail en liberté un peu plus tard. Et comme, pendant ce temps-là, tu vas encore améliorer ta confiance en toi, ça n’en sera que plus facile. Je vais réfléchir et essayer de te suggérer (par mail privé, sinon trop long pour cette plateforme) des activités au sol pour les diversifier et les rendre attractives pour Baila. Et je suppose qu’autour de toi, on est prêt aussi à te faire des suggestions.
          Pour Minou et Pauline, ce sont aussi de bonnes nouvelles. Continuez à vous faire plaisir ensemble.
          Amicalement.

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          1. Avant de retenter la liberté, je vais travailler sur des exercices comme avec Odéon (le couloir à passer en marche avant et marche arrière). Ca va me permettre de m’imposer en douceur en captant son attention. Progressivement j’essaierai sans tenir la longe, puis en retirant la longe.

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          2. Salut, Cassandre.
            Oui. C’est à ce genre d’exercices que je pensais. Tu peux t’inspirer des items de l’outil d’ evaluation-education-equestre.xls, que tu peux télécharger sur la page Evaluation du site Parler cheval. Cet outil est présenté en 2 parties: Travail au sol (la partie qui t’intéresse pour le moment) et Travail monté. A partir de ces items, tu peux inventer toutes les variantes que tu veux, par ex faire pirouetter en longe dans un carré matérialisé au sol par 4 barres, faire entrer dans ce carré, ou sur une bâche, en avançant ou en reculant, reculer en zig-zag ou en 8 autour de poteaux ou de cônes de signalisation, etc. Plus tous les apprentissages inspirés du travail du cirque: salut, se coucher, s’asseoir, s’étirer. Ça, je ne sais pas vraiment faire, mais tu trouves un tas de démos sur YouTube.
            Si tu veux d’autres idées, dis-le; je chercherais.
            Amicalement.

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          3. Bonjour,

            Je vais jeter un oeil sur ce document. En revanche, j’évite tout ce qui est figure de cirque, car je souhaite faire du dressage monté en compétition avec elle (si j’arrive à la guérir). J’avais déjà essayé de lui apprendre la révérence et j’ai eu énormément de mal à lui faire passer l’envie de m’en faire à tout va…

            Merci pour votre aide et votre soutien 🙂

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  10. Nouvelles de Cécile, d’après Sophie (04/11/2015):
    « Cécile, qui est venue avec sa fille pour un pb de van, mais sans la jument, m’a dit qu’elle avait travaillé sur la montée en van, mais que la jument restait craintive et cherchait à s’en aller, ils ont du coup fait appel à un éthologue. »

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    1. Bonne idée! Il faut lui apprendre à gérer ses craintes et surtout lui rendre le van (entre autres) aussi confortable et sécurisant que son paddock. Un éducateur éthologue devrait arriver à ça.
      Merci d’avance à Cécile de nous tenir au courant.

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  11. Nouvelles d’Osko, d’après Sophie (04/11/2015):
    « J’ai travaillé Osko en liberté ce matin, c’était top, et les arrêts !!! génial!! il s’arrête vraiment bien, et même du galop ! après c’est à moi de travailler sur ma position, il arrive que je passe devant quand j’essaie de le motiver, mais du coup il s’arrête ! donc, il faut qu’on travaille ! mais c’est assez impressionnant comme rapidement j’ai eu des résultats : les demi-tours, les arrêts.. je suis super contente… et du coup (même si j’étais encore à cheval il y a 4 jours) je prend du plaisir à le travailler à pied et je travaille ma frustration de ne pas être sur son dos 🙂 Par contre j’ai travaillé sur faire bouger les hanches et épaules, avec la main… dur dur…. en fait il se plaque contre moi, je pense qu’il se demande un peu ce que je lui demande et se demande un peu si c’est pas un câlin. Je vais prendre la badine je pense pour travailler, puis ensuite je passerai au travail avec la main, et qui sait ? avant ta prochaine venue, je ne le toucherai même plus pour qu’il bouge !! 🙂
    Marie a fait les mêmes constats ! »

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    1. Salut, Sophie. Et merci de ces bonnes nouvelles.
      Ouais! Osko est un bon gros pépère et peut-être, effectivement, qu’il cherche surtout à avoir des grattouilles là où tu le touches.
      Il est aussi évident que sa placidité le rend assez peu sensible aux stimulations des aides. Quand j’essayais de le faire monter dans le van, laisser retomber la lanière du fouet sur la croupe le laissait quasiment de marbre. Zen, pépère!
      Pour qu’il ne confonde plus grattouilles et demandes de mobilité, il faut lui mettre des points d’inconfort auxquels il doit céder, et les maintenir aussi longtemps qu’il n’a pas trouvé qu’y céder rapidement est la bonne réponse. Donc, tant qu’il s’appuie sur le point d’inconfort, le maintenir (jusqu’à l’os, si besoin; mais attention au niveau des côtes) fermement. Et, comme il est plutôt résistant, tu peux t’aider avec un bout de bois arrondi au bout ou de l’extrémité (manche) d’une badine. Ca te fera moins mal que le bout du doigt seul.
      Si tu lâches bien la pression au juste moment où il commence à céder, tu n’auras progressivement plus besoin que de toucher le muscle, puis la peau, puis le poil, puis simplement montrer le point sans le toucher (sollicitation). A ce moment-là, tu seras pratiquement à la légèreté de l’aide, que ce soit à la main, au sol, ou à la jambe,à cheval. Normalement, bien avant que je ne puisse revenir.
      Et d’accord! Dans le travail en liberté, ton attitude et ta place par rapport au milieu de son corps sont hyper-importants. Si tu mets la pression sur l’avant, il ralentit ou s’arrête. C’est normal. Et ça signifie qu’il est connecté et attentif à ta position. Bien!
      A bientôt.

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  12. « Il n’ y a pas de mots pour parler à un cheval ». C’est le titre d’une page Facebook qui sert d’identifiant à son auteur et qui n’est accompagné d’aucun texte pour expliquer ce point de vue. Que faut-il en penser?

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    1. Le titre de cette page, qui sert aussi d’identifiant et de « profession de foi » à son auteur, m’intéresse et me laisse perplexe.
      Pourquoi ne pas utiliser les mots pour s’adresser à son cheval? Parce qu’il serait sourd? Sûrement pas. Il entend très bien et même généralement mieux que nous.
      Parce qu’il n’est pas capable de l’analyse intellectuelle des sons reconnus? Et alors? Nous aussi, dans notre première enfance, nous avons appris le langage humain en faisant des reconnaissances de sons et en les associant à des situations (satisfactions, félicitations, mécontentements, réprimandes, etc) sans être capable, à cette époque, de les analyser et de les discuter comme nous le faisons maintenant. Et pourtant, on a continué à nous parler et c’est comme ça que nous avons appris à le faire nous-mêmes.
      Bien sûr, notre cheval n’ira pas jusque là (sinon, notre fortune est faite). Mais l’expérience prouve qu’il reconnaît très bien une centaine (200, pour certains) de mots et d’expressions et qu’il y répond par des actions apprises en association avec eux. Je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas utiliser ce vocabulaire, avec le langage comportemental bien sûr, pour travailler ou s’amuser avec son cheval, ou à lui exprimer une satisfaction (« Ouiii! ») ou une interdiction (« Non! ») et beaucoup plus que cela. D’ailleurs, beaucoup de cavaliers de haut niveau (de spectacle en particulier; dans certaines disciplines équestres classiques, c’est nettement moins bien vu) ne s’en privent pas.

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  13. Message de David(05/08/2014):
    La dernière fois, mon amie nous a accompagné en balade en montant ce fameux cheval. Elle avait des étriers de sécurité ( selle anglaise ) qui se sont déclipsés au premier trot enlevé, à 500m de la maison. Là, le cheval a été pris de panique et a fait tomber mon amie. Et là, il s’est mis a galoper comme un fou et est reparti comme un malade direction maison (lieu de confort et sécurité) sans qu’ aucun contrôle ne soit possible sur lui pour le calmer ou le stopper en étant à terre et sans possibilité de le tenir ( il ne connaissait pas encore le woh) . Le problème c’est que sa maison donne sur la nationale et qu’il a dû la traverser pour renter chez lui. Donc panique à bord, même si au final tout s’est bien terminé.
    Ma question est donc: y a-t-il une façon de lui apprendre à ne pas s’enfuir en cas de chute de cavalier. A moins de simuler des chutes dans des herbages clos, mais je ne pense pas que ça soit la meilleure idée. Et je ne pense pas que faire exprès de tomber pour voir si le woh est acquis soit une super idée non plus…

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    1. Salut, David.
      Là, bien sûr, c’est un cas d’école dans les pires conditions: un jeune cheval pas encore éduqué, un étrier qui lache, un cavalier qui tombe et tout ça à 500 m du home, sweet home. C’est imparable! Il est probable que si vous aviez été à 5 km du paddock, il se serait arrêté tout seul, car il n’aurait pas su où aller. Il serait donc resté à proximité de ses compagnons.
      Il est probable aussi qu’il ne doit pas être très habitué à être pansé avant et après la balade en étant libre de ses mouvements, non attaché, simplement avec la longe qui traîne par terre (ground tied). C’est sans doute l’apprentissage que je privilégierais, pour lui apprendre à rester à côté du cavalier, avec possibilité de le rattraper très vite et de lui demander l’immobilité (Whoo) , s’il fait mine de partir. Ca se travaille à domicile, mais aussi à distance au cours des balades. Mais ça ne résout pas les circonstances aggravantes de panique: claquement de l’étrivière qui lache (ça se désensibilise en faisant intentionnellement claquer les étrivières sur la selle, avant de monter. A vous montrer quand je passerai.), chute, jeunesse du cheval, et surtout la zone de non éloignement où il sait où aller si ça part en vrille. Au final, ces choses pouvant arriver, l’idéal est de ne pas tomber et de pouvoir continuer à gérer les surprises. Le Whoo est ensuite bien sûr la réponse idéale, mais il faut déjà un cheval qui l’ai complètement intégré comme un impératif indiscutable. Pas évident chez un 4 ans en cours d’éducation! Bien! Vous avez encore du travail devant vous. 🙂

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  14. Message de David(04/08/2014):
    Quand je suis à coté de lui (Quarter-horse de 4 ans)et que je lui demande des choses, les 3/4 se passent très bien: le reculer est parfait, le fait de déplacer les hanches aussi, il se détend bien en descendant sa tête sur ma demande, il a encore du mal à rester à sa place quand je lui demande de ne pas bouger après l’avoir invité à venir ( il me suit de suite, alors je le fais reculer avec le fameux woh). Sa seule difficulté, c’est de bouger les épaules. Je lui mets la tête du côté ou il doit aller et j’agis avec mon pouce sur son épaule mais ce sont les hanches qui tournent plus que les épaules. Etant seul, difficile de savoir si le problème vient du fait que je suis peu précis dans ma demande ou si ça vient de lui.
    La désensibilisation que je souhaiterais, c’est par rapport à la bâche, aux éventuels gestes brusques, aux choses que seul un cheval peut prendre comme danger.
    C’est un cheval déjà débourré qui part bien en balade et a été initié à l’attelage. Le problème, c’est que, des fois, il pète un câble pour des choses anodines. Je pense qu’il n’est pas complètement décontracté en ballade. Il y aura du travail à faire en selle mais je voulais lui montrer que les ballades ne sont pas dangereuses en gros.

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    1. Pour bouger les épaules, appuie en même temps sur l’avant-main, juste derrière le coude avec une main postérieure et sur l’encolure en tenant la longe sans tension avec une main antérieure, pour simuler une rêne d’appui. Il faut donc être placé au niveau et perpendiculairement à cette encolure. S’il ne bouge pas, tu mets des petits coups de pied dans son sabot, de façon rythmée; ça va lui être désagréable et pour retrouver du confort, il devrait déplacer son antérieur en le croisant devant l’autre antérieur. Tu peux aussi agiter tes doigts ou la longe vers son oeil, sans le toucher bien sûr. Rendre du confort tout de suite, càd se contenter au début d’un seul pas croisé devant. Quand c’est acquis, tu passes aux 2 mains en appui de plus en plus légèrement, sans les coups de pied dans le sabot, puis à un seul appui, de + en + léger, soit sur l’encolure (rêne d’appui) soit derrière le coude (demande avec la jambe sur l’avant-main).
      Tu peux aussi lui demander le déplacement d’épaule en te mettant devant lui et en lui demandant ce déplacement d’épaules avec une badine sur l’encolure ou sur l’épaule, comme si tu voulais lui demander un déplacement latéral, mais sans t’occuper du déplacement des hanches. Dans ce cas de figure, c’est même mieux s’il tourne ses épaules autour de l’axe des hanches, comme un spin lent. Comme tu te tiens devant lui, il ne peut pas avancer. Sinon, c’est un gros mal-élevé!
      Attention au Wooh! Il doit signifier immobilisation, pas reculer. Pour le faire reculer, dire par ex « arrière », avec, si besoin, une tape sur le poitrail.
      L’initiation à l’attelage peut être à l’origine de cette incompréhension des aides au niveau des flancs. Ce serait une bonne chose d’oublier l’attelage pour le moment tant qu’on ne lui a pas rendu ces aides parfaitement compréhensibles.
      Pour la désensibilisation, tu as raison et c’est primordial. La bâche n’est pas forcément urgente; on peut sortir sans avoir besoin de traverser un gué. Pour le reste c’est ok, indispensable pour la sécurité. En balade monté, revenir souvent à la position tête basse (détente). Par contre, les sursauts de surprise sont normaux; l’essentiel est qu’ils ne soient pas suivis de fuite sans contrôle et sans écoute de son cavalier.

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  15. Message de David (04/08/2014):
    Bonjour,
    je vais faire de la désensibilisation sur le jeune cheval de mon beau frère (4 ans).
    Le rond de longe que j’ai est en herbe et il n’arrête pas de se stopper pour brouter.
    Quand je le fais aller dans une direction puis dans l’autre tout se passe très bien, je le stoppe et il vient de lui même vers moi, il fait toujours attention à moi mais une fois à mon niveau il se met à brouter.
    Est-ce que ça veut dire qu’il n’est pas tout à fais connecté ou ça n’a aucun rapport?

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    1. A te lire, je pense que la connexion est favorable, puisqu’il vient vers toi en confiance et sans agressivité. Mais, si tu ne lui demandes rien immédiatement, la tentation est grande de se mettre à brouter. C »est le problème des ronds de longe improvisés sur de l’herbe: il s’adonne à une de ses préoccupations naturelles les plus importantes: manger.
      Que se passe-t-il si, dès qu’il est à côté de toi, tu lui demandes de réagir à ta présence et à tes mouvements: frapper dans tes mains, entrer dans sa bulle pour le pousser sur l’avant-main ou l’arrière-main, le faire reculer, l’appeler pour qu’il te suive dans ta bulle? En bref, le faire bouger pour qu’il se connecte plus à toi en tant que dominant, et non comme un quelconque égal ou pire comme un dominé. S’il obtempère, c’est tout bon. Reste à chercher la légèreté de ces demandes et de ses réponses (sensibilisation). Sinon, c’est qu’il se déconnecte facilement, mais il me semble que tu devrais obtenir son attention, si tu le stimules de façon variée, sans attendre que son intérêt reparte à l’herbe (qu’il faut tondre rase, pour limiter la tentation).
      Par ailleurs, tu parles de désensibilisation sans préciser en quoi c’est (ou pas) un problème. Cette étape, intermédiaire entre la connexion et la sensibilisation aux aides, lui permet d’apprendre à gérer ses peurs et donc d’être plus à l’écoute pour la sensibilisation aux aides.

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  16. il y a longtemps j’ai été chez un pote dont la sœur (absente) avait un cheval, il broutait tranquillement dans son champ,
    et il y avait un pommier au milieu du champ, et je voulais récupérer des pommes,
    tout se passait bien jusqu’au moment ou j’atteignais presque l’arbre et le cheval s’est mis à me foncer dessus au galop ,
    je suis monté dans l’arbre, et dés que je redescendais il me coursait, j’ai mis beaucoup de temps à pouvoir revenir derrière la clôture.
    Comment doit-on se comporter devant un cheval inconnu qui te fonce dessus ?

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    1. Tout le problème est de ne pas se laisser impressionner (facile à dire, je te l’accorde; d’autant que je ne sais pas quel âge tu avais) par un cheval irrespectueux ou grincheux ou jaloux de son territoire qu’il voit tout à coup envahi par un intrus qui peut-être ne va pas faire que lui « voler ses pommes, mais peut-être sa vie aussi ».
      Ils ont de ces idées quelquefois, ces canassons. Les entiers en particulier, mais pas seulement Et ils sont impressionnants!
      Le 1er truc, c’est effectivement ne pas se faire mordre ou botter sauvagement; donc grimper à l’arbre pour sauver ta peau, c’est peut-être ce que tu as fait de mieux dans un premier temps. Bien sûr, il en a aussitôt conclu qu’il était le maître et il te l’a fait savoir assez longtemps, je crois.
      Dans un 2ème temps, il faut trouver un moyen d’égaliser ses forces de conviction: une longe qu’on fait tourner au dessus de sa tête comme un lasso est bien dissuasive, le plus souvent. Mais tu n’en avais pas. Alors, on cherche un équivalent: une ceinture quand on en a une autour de la taille, son chandail ou sa chemise ou sa veste ou son pantalon, n’importe quoi pourvu que ça tourne bien et que ça puisse le faire reculer et réfléchir. Si on est à poil dans l’arbre, on s’écorche un peu les mains pour arracher une branche (pas besoin qu’elle soit grosse, pourvu qu’elle prolonge ton bras, et tant mieux si elle siffle bien dans les airs). Avec ça, normalement, même s’il se pointe au galop, il va s’arrêter et on s’en sort sans attendre la nuit qu’il soit endormi, si encore il ne reste pas juste sous l’arbre en attendant que tu t’endormes avant lui.
      Ensuite, pour l’éduquer, lui apprendre la politesse et le faire te manger dans la main gentiment, c’est un peu plus long (voir la video dans Connexion), mais c’est hors de propos. Ton idée était de chercher des pommes, pas d’éduquer un canasson.

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