Utiliser le langage comportemental des chevaux

Le comportement que nous avons, au sol ou sur son dos, est prépondérant, adapté du langage comportemental du cheval. Il doit être entier, ne pas se limiter à un geste, mais accompagné d’une intention (« focus » aux haras de la Cense), toute l’énergie physique et psychique orientée vers le but choisi. Si vous faites le geste, persuadé que votre cheval ne va pas bouger, effectivement il ne bouge pas.

Au sol, repousser son cheval, par contact physique (appui des doigts) ou par suggestion (agiter la main ou pointer du doigt vers), va très bien être compris du cheval et entraîner son déplacement en fonction de l’endroit de son corps ou vous mettez cette pression. On peut alors lui apprendre à céder à cette pression ou suggestion de plus en plus légère et le faire :

  • reculer (vers la tête ou le poitrail),
  • avancer (vers l’arrière-main),
  • bouger les épaules et donc tourner vers le côté opposé,
  • bouger les hanches et donc tourner vers nous,
  • céder à la pression du licol sur la nuque et donc avancer ou baisser la tête,
  • céder à la pression latérale du licol sur le nez et donc donner le nez de l’autre côté de cette pression,
  • céder à la pression verticale du licol sur le nez et donc baisser le nez et arrondir son encolure, puis s’arrêter, puis reculer, etc
  • en commençant par lui faire respecter notre espace vital, sans le laisser nous agresser, ni seulement nous monter sur le dos ou venir à tout moment faire l’inventaire de nos poches. S’il nous respecte, il sera attentif à nos demandes.

 En selle, le principe est le même, réalisé par

  • le licol ou le mors : flexion verticale ou latérale (cession à une rêne d’ouverture qui montre la direction, cession à une rêne directe qui demande le nez ou qui, associée à un contact de l’autre côté, demande une flexion verticale ou un reculer),
  • la main, nue ou tenant une rêne, qui par appui sur l’encolure demande un déplacement de l’avant-main vers l’autre côté,
  • l’équilibre et l’assiette qui, en fonction de l’appui dans la selle, demande d’avancer ou d’accélérer ou, inversement, de ralentir, d’arrêter ou de reculer, ou encore de céder à l’appui d’une fesse dans la selle vers l’autre côté,
  • les jambes qui, selon le point de leur appui et le relâchement de l’autre côté, vont faire bouger les épaules ou les hanches ou les deux en même temps et aboutir à un virage plus ou moins serré ou à une pirouette ou à un pas latéral,
  • et toujours le focus, l’énergie physique et psychique, bien orienté vers le but à atteindre.

 

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