Travail au sol – en liberté

Dans un rond de longe d’environ 18-20 m de diamètre.

A noter que les exercices réalisés d’un côté doivent toujours être faits de l’autre côté également.

Principe de base : au début de chaque exercice, si le cheval répond ne serait-ce que d’un pas dans la direction que l’on souhaite, on arrête immédiatement la pression pour le récompenser en lui rendant du confort.

Aller le voir souvent pendant une minute ou deux pour quelques caresses et une friandise (pain dur) pour l’apprivoiser. Mais au travail d’éducation, les récompenses doivent se limiter aux caresses et au repos dans le confort à côté de moi. Sinon, il va passer son temps à chercher les friandises dans mes poches.

 

Connexion – Join up

Je mets la pression sur sa croupe (regard + main ou longe agitée vers son arrière) et je le pousse en avant, au pas ou au trot, en le fixant des yeux. S’il passe au galop (fuite), je le laisse se calmer seul.

Je mets la pression  sur son épaule (regard + main ou longe) pour le faire changer de direction.

Je mets moins fort la pression sur son épaule ou devant son nez (regard + main ou longe) pour le faire ralentir, puis arrêter.

A l’arrêt, s’il ne me prête pas attention (regarde ailleurs, broute,….), je recommence. S’il me prête attention (connexion : d’abord l’oreille intérieure vers moi, puis détend les lèvres et mâchouille (poulain), puis avance tête basse, puis, à l’arrêt, tourne sa tête vers moi et écoute ma réponse), je le laisse s’arrêter et je vais tranquillement vers son épaule pour une caresse et je le laisse se reposer à côté de moi. Après quelques répétitions de cet exercice, si je reste sur place au centre du rond de longe et lui tourne le dos, il va sans doute spontanément me rejoindre au centre (join up) et y chercher du repos. Mais certains chevaux fuyards (quel traumatisme dans les antécédents ?) ne vous rejoignent jamais au centre. Savoir se contenter parfois d’un cheval qui ne vous fuit pas quand vous l’approchez.

S’il se sent en sécurité à côté de moi, quand je vais m’éloigner de lui, il va me suivre. Sinon, je recommence au début.

« Marche avec moi. Arrête avec moi. » S’il me suit et que je m’arrête, il doit s’arrêter aussi, sans me bousculer. S’il le fait, j’agite les coudes sans pour autant me retourner vers lui, pour le faire reculer, et je recommence jusqu’à ce qu’il s’arrête poliment.

S’il s’arrête, je recule et il doit reculer aussi (respect de mon espace vital). Sinon, j’agite les coudes.

Si agiter les coudes ne suffit pas à l’arrêter à distance respectueuse ou à le faire reculer, je me tourne vers lui, je pose un doigt sur son nez et je le fais reculer par pression et, éventuellement, par 1 ou 2 tapes sur le poitrail.

Je recommence l’exercice en essayant d’obtenir qu’il me suive en trottant. Et qu’il s’arrête aussi facilement quand je m’arrête.

« S’il te plaît, recule. »  A l’arrêt face à lui, je lui demande de reculer : pression aussi insistante que nécessaire mais aussi légère que suffisante sur le nez, avec éventuellement tapes sur le poitrail jusqu’à ce qu’il comprenne et accepte la proposition. Au début, un pas de recul est déjà une victoire qu’il faut récompenser par un temps de repos : Arrêt et caresses.

Repos à côté de moi. Puis je recommence en mettant de moins en moins de pression, jusqu’à pouvoir le faire reculer simplement en agitant la main devant lui.

« Reste avec moi. »  A côté de son épaule dans la même direction que lui mais sans avancer, si je l’appelle et lui touche l’encolure, il doit me regarder.

A côté de son épaule, si je regarde son flanc vers l’arrière, il doit pousser ses postérieurs pour me faire face. Je m’aide éventuellement de la main ou du stick agité rythmiquement vers le point de son corps que je veux faire bouger.

« Bouge de là. »  A côté de son épaule, si j’avance vers elle, il doit s’écarter tranquillement de moi, sans brutalité ni fuite, ni me montrer ses postérieurs. Sinon, tape sur le flanc, je m’éloigne et je recommence. A l’inverse, s’il ne bouge pas (non respect de mon espace vital), je mets de la pression, par exemple en étendant les doigts de façon répétitive vers son encolure et sa tête, comme si je projetais vers elles des gouttes d’eau.

De même, si je me tourne vers son arrière-main, il doit éloigner ses postérieurs. S’il ne le fait pas, j’agite la main dans cette direction. Si ça ne suffit pas, je mets mes doigts en appui plus ou moins fort sur son flanc et j’attends qu’il trouve cette pression inconfortable et qu’il éloigne son flanc. Dès qu’il cède à la pression, je la cesse et je lui rends du confort.

Dans les 2 cas, quand j’arrête la pression en reculant d’un pas (+/- « Whooo »), mon cheval doit aussi s’arrêter et me regarder et non fuir.

Ensuite, la pression pourra être de plus légère pour obtenir le même résultat, jusqu’à simplement fixer l’avant-main ou l’arrière-main que je veux lui faire bouger.

Ultérieurement, si je mets la pression alternativement, puis de plus en plus simultanément, sur l’arrière- et l’avant-main, je peux obtenir un déplacement latéral. A tenter d’abord avec un cheval en longe, pour lui interdire une fuite vers l’avant, et/ou le nez contre une clôture.

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