Premières mises en selle

 1) Premières mises en selle

Après avoir vérifié l’absence de douleur au niveau du dos et de la colonne vertébrale, j’installe le tapis et la selle en bonne position en sanglant modérément pour l’empêcher de tourner.

Je fais tourner mon cheval à la longue longe sur un ou deux tours de chaque côté pour pouvoir resserrer la sangle sans brutalité. Voir Vérifications préalables.

Test de tolérance : Je tape à plusieurs reprises sur la selle et le fais claquer les étrivières sur ses flancs pour m’assurer que ça ne le dérange pas. Sinon, c’est que je dois encore le désensibiliser à ça.

Je fixe l’autre extrémité de la longue longe autour du mousqueton du licol et l’installe cette longe en position de rênes.

Je demande la tête en flexion latérale de mon côté et je la garde souplement dans cette position pendant que je chausse l’étrier. Si mon cheval bouge, je déchausse l’étrier et je remets mon cheval à sa position initiale.

S’il ne bouge pas, je me hisse debout sur l’étrier sans m’asseoir dans la selle, je me maintiens quelques secondes et je redescends. Si mon cheval en profite pour bouger sans permission, je descends et le remets à sa place. Ceci aussi longtemps qu’il n’a pas compris qu’il devait rester immobile. Et des 2 côtés.

 

En selle : Si ces tests sont réussis, je me hisse sur l’étrier et je passe tranquillement l’autre jambe au-dessus de la croupe (que je dois pouvoir toucher avec cette jambe) pour me retrouver assis dans la selle en position neutre, détendue.

Dans un premier temps (débourrage), je ne fais rien et je le laisse rester en place ou avancer où il veut dans le rond de longe, sauf si son déplacement est manifestement une fuite et qu’il essaye en même temps de me virer de son dos. Ce ne devrait pas être le cas si mon travail antérieur de mise en confiance a été correctement réalisé.

Je descends de cheval et je le laisse se reposer quelques minutes. Puis je recommence à plusieurs reprises, en le maintenant immobile, et en alternant le montoir à gauche et à droite.

Par la suite, tant que je ne lui demande pas, mon cheval ne doit pas avancer. S’il le fait, je tends les rênes et je serre les jambes en avant (au niveau de la sangle) en reportant son poids vers l’arrière, dans le troussequin (« whoo »). S’il ne s’arrête pas, j’augmente un peu la traction sur le nez et je bouge en plus mes 2 pieds simultanément  en avant de la sangle pour lui demander de reculer. Je relâche la pression dès qu’il commence à reculer et qu’il s’arrête.

2) Le mettre en avant et l’arrêter, en selle

Quand il a compris qu’il ne doit pas démarrer tout seul, je le pousse en avant en avançant mon centre de gravité vers le pommeau de la selle, avec un mouvement des mains vers l’avant sur son encolure et vers les oreilles. Je le laisse faire quelques pas et je l’arrête à nouveau en reportant mon poids vers l’arrière et en serrant les jambes en avant. Je recommence à plusieurs reprises jusqu’à être sûr qu’il a compris la demande d’arrêt à partir du pas.

S’il part sur un mode de fuite (tout de suite au grand trot ou au galop), je lui fais faire un petit cercle très serré en demandant une flexion latérale (action de rêne) et en poussant ses hanches vers l’extérieur avec appui du pied en arrière de la sangle du même côté que la flexion de l’encolure. Cela va soit le remettre au pas soit même l’arrêter.  Quand il en aura assez de tourner en rond, ce qui le fatigue, il va chercher son confort en restant au pas. On lui fait donc comprendre que ce n’est pas lui qui décide de son allure, quand on est sur son dos.

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